Lancement du livre What's Wrong with Rights? Social Movements, Law and Liberal Imaginations
28 juin 2018 - Faculté de droit, Université Â鶹Çø
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Organisé conjointement par le LLDRL et le Centre pour les droits de la personne et le pluralisme juridique de Â鶹Çø, le lancement du nouveau livre de la DocteureÌýRadha D'Souza, What's Wrong with Rights? Social Movements, Law and Liberal Imaginations (Pluto Press, 2018) s’est déroulé à la Faculté de droit de l’Université Â鶹Çø. L’ouvrage de cette ancienne chercheuse O’Brien en résidence cartographie, pour la première fois, les transformations du régime des droits internationaux de la personne par rapport aux transformations du capitalisme d'après-guerre. L’événement a été présidé par la docteureÌýLorena Poblete (boursière O'Brien en résidence). Les panélistes invité-e-s, le professeur Mark Antaki (Faculté de droit, Université Â鶹Çø), la professeure Adelle Blackett (Faculté de droit, Université Â鶹Çø) et le professeur Aziz Choudry (Faculté des sciences de l’éducation, Université Â鶹Çø) ont par ailleurs partagé leurs commentaires judicieux sur le livre.
Radha D'Souza est chercheuse critique, activiste, avocate et écrivaine. Elle a vécu et travaillé en Inde, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni. Elle est actuellement chargée de cours en droit à l'Université de Westminster. Ses recherches chevauchent les études en droit, en développement, la sociologie, la géographie, la théorie, la philosophie comparée et l'histoire. Le travail de la docteure D'Souza est réputé pour son envergure interdisciplinaire et pour son approche critique des théories et pratiques au sein des mouvements sociaux.
Présentation du livre Humans as a Service: the Promise and Perils of Work in the Gig EconomyÌý
14 mai 2018 - Faculté de droit, Université Â鶹Çø
Le LLDRL a accueilli Jeremias Prassl, membre du Magdalen CollegeÌýet professeur agrégé à la Faculté de droit de l’Université d’Oxford, venu spécialement pour présenter son dernier livre, Humans as a Service: the Promise and Perils of Work in the Gig Economy (Oxford University Press, 2018). Dans ses recherches, le professeur Prassl privilégie les domaines du droit du travail et de la technologie. Il est conférencier de droit à Oxford, Paris et Harvard, et conseille régulièrement des organisations du secteur public et privé du monde entier au sujet de la réglementation de « l’économie à la tâche » ou « l'économie des petits boulots» (gig economy). Il publie par ailleurs des tweets sur l'avenir du travail à l’adresse @JeremiasPrassl.
Dans son exposé, le professeur Prassl a présenté un compte rendu stimulant des implications du « travail sur demande » pour la législation du travail et pour les travailleurs et les travailleuses. En plus de traiter de la manière d’assurer des conditions de travail décentes, de protéger les consommateurs et d’encourager l’innovation dans le contexte de la montée en puissance de l’économie à la tâche, le professeur Prassl a également profité de l’occasion pour démystifier les mythes populaires sur le « patron algorithmique » de cette économie, expliquant que ses plateformes, telles les applications, ne sont pas de simples intermédiaires numériques entre les tâches et les individus, mais créent un ensemble de nouveaux défis pour le droit du travail. Au cours de sa présentation, le professeur Prassl a également souligné la nécessité de garder en tête les humains et le travail si souvent occultés derrière la technologie et les applications tape-à -l’œil.
Cet événement a eu lieu dans le cadre du CycleÌýdes conférences LLDRL.
Qu’en est-il des théories tiers-mondistes du droit international (TWAIL)?
26 avrilÌý2018 - Faculté de droit, Université Â鶹Çø
Le Centre pour les droits de la personne et le pluralisme juridique de Â鶹Çø, en collaboration avec le LLDRL, a eu le plaisir d'organiser Ìýun exposé parÌýla docteure Radha D’Souza, boursière en résidence O'Brien, sur les théories tiers-mondistes du droit international (TWAIL). L’analyse tiers-mondiste est devenue populaire parmi les étudiant-e-s et les jeunes chercheurs et chercheuses qui recourent aux TWAIL pour aborder un large éventail d’enjeux sur la scène internationale : justice, guerres, droits de la personne, environnement, développement, négociations commerciales, etc. Dans sa présentation, la docteure D'Souza a examiné les critiques relatives aux TWAIL et les défis auxquels cette approche devra faire face à Ìýl’avenir.
Radha D'Souza est chercheuse critique, activiste, avocate et écrivaine. Elle a vécu et travaillé en Inde, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni. Elle est actuellement chargée de cours en droit à l'Université de Westminster. Ses recherches chevauchent les études en droit et en développement, la sociologie, la géographie, la théorie, la philosophie comparée et l'histoire. Le travail de la docteure D'Souza est réputé pour son envergure interdisciplinaire et pour sa critique des théories et pratiques au sein des mouvements sociaux.
Equity Matters in Quebec Universities: a Conversation Between Malinda Smith and Sirma Bilge
22 févrierÌý2018 - Â鶹Çø, Faculty of LawÌý
Dans le cadre des évènements entourant le Mois de l’histoire des Noirs et des débats sur l’équité dans les universités canadiennes, le LLDRL a organisé une conférence avec les professeures Malinda Smith et Sirma Bilge. Ces chercheuses ont discuté de l’équité dans les universités québécoises, de la barrière linguistiqueÌýpouvantÌýconstituer une entrave à la solidarité et à l'équité à travers le Canada et le Québec, puis de la nécessité de transformer les campus universitaires et les cultures de travail.
La docteure Malinda Smith est lauréate 2018 de la Fondation Trudeau et professeure de sciences politiques à l'Université de l'Alberta, où elle enseigne les relations internationales, la politique, la politique comparée et les identités de genres. Ses recherches et son enseignement explorent les questions d'équité et d'antiracisme dans l'enseignement supérieur, la colonialité du savoir et la décolonisation des programmes dansÌýles milieux universitaires. Elle est co-auteure de The Equity Myth: Racialization and Indigeneity at Canadian Universities (UBC Press 2017), livre acclamé par la critique et ayantÌýdéclenché un débat national sur l'équité et la diversité dans les universités et campus canadiens.
La docteure Sirma Bilge est professeure de sociologie à l'Université de Montréal. Elle a fondé et dirigé l’Unité de recherche sur l’intersectionnalité au Centre des études ethniques des universités montréalaises (CEETUM) de 2005 à 2010. Elle est aussi membre élue du Comité de recherche sur le racisme, le nationalisme et les relations ethniques (RC05) de l’Association internationale de sociologie (International Sociological Association (ISA). Son travail porte principalement sur les intersections entre les rapports sociaux de race, d'ethnicité, de genre, de sexualité et de classe, puis traite de la manière dont les notions d’identité et d'altérité ethnique ou nationale s’articulent à travers les régulations touchant le sexe et le genre. Elle est co-auteure, avec Patricia Collins, de l’ouvrage IntersectionalityÌý(Polity Press, 2016).
Cette discussion fut l’un des quatre événements marquants du Mois de l’histoire des Noirs organisés et parrainés parÌýle LLDRL et la Chaire de recherche du Canada en droit transnational du travail et développement.ÌýUn récapitulatif de ces événements est disponibleÌýici.
'The Fierce Urgency of Now': Equity and Anti-Racism in Uncertain Times
21 février 2018 - Université Â鶹Çø, Cercle universitaire de Â鶹Çø
Dans le cadre des évènements entourant le Mois de l’histoire des Noirs, le LLDRL a organisé une conférence spéciale avec la professeure Malinda S. Smith. Lors de cetteÌýconférence, la professeure SmithÌýa amorcé une discussion de la plus haute importance sur l’état désastreux de l'équité dans les universités canadiennes, discussion qui émerge de l’ouvrage incontournable qu’elle a coécrit : The Equity Myth: Racialization and Indigeneity in Canadian Universities (UBC Press 2017). La professeure Smith a parlé en toute franchise d’équité et de lutte contre le racisme et réclamé une prise de conscience sur l’enjeu de l’équité dans les universités canadiennes. Cela impliquerait l’adoption de politiques d’équité qui prennent en considération l'intersectionnalité, l'alphabétisation raciale, la diversification du leadership et la décolonisation du milieu académique.
La docteureÌýMalinda Smith est lauréate 2018 de la Fondation Trudeau et professeure de sciences politiques à l'Université de l'Alberta, où elle enseigne les relations internationales, la politique, la politique comparée et les identités de genre. Ses recherches et son enseignement explorent les questions d'équité et d'antiracisme dans l'enseignement supérieur, la colonialité du savoir et la décolonisation des programmes, ainsi que la question des nuances de Noir dans les milieux universitaires. Elle est co-auteure de The Equity Myth: Racialization and Indigeneity at Canadian Universities (UBC Press 2017), livre acclamé par la critique et ayant suscité un débat national sur l'équité et la diversité dans les universités et campus canadiens.
Cet événement a été rendu possible grâce aux généreuses contributions de la Chaire de recherche du Canada en droit transnational du travail et développement, au Henderson Fund of the Office of the Provost and Vice-PrincipalÌýet à la Faculté de droit de l'Université Â鶹Çø, ainsi que par le soutien de nos partenaires, soit le Bureau de l'éducation en équité sociale et diversité de l'Université Â鶹Çø,Ìýle Sous-comité sénatorial sur les personnes racisées et ethniques de Â鶹Çø, l’Association des étudiant-e-s noir-e-s en droit de Â鶹Çø (Black Law Student Association of Â鶹Çø), le Women of Colour CollectiveÌýet l'Association de Droit Autochtone à Â鶹Çø.
Cette discussion fut l’un des quatre événements marquants du Mois de l’histoire des Noirs organisés et parrainés parle LLDRL et la Chaire de recherche du Canada en droit transnational du travail et développement.ÌýUn récapitulatif de ces événements est disponibleÌýici.
The Egalitarian Free Labor Promise of the Thirteenth Amendment to the United States Constitution
15 févrierÌý2018 - Faculté de droit, Université Â鶹Çø
S’inscrivant dans la continuité de l'enseignement sur l'Esclavage et le droit à la Faculté de droit (cours initialement offert par la professeure Adelle Blackett en 2016-2017) et dans le cadre de la célébration du Mois de l'histoire des Noirs, Rebecca Zietlow a donné une conférence sur le treizième amendement de la Constitution américaine et sa promesse de travail libre et égalitaire. Cette conférence ouverte au public a eu lieu lors d’une séance plénière spéciale du cours de droit constitutionnel, permettant à tous les étudiants et toutes les étudiantes de première année de droit d’y assister dans le cadre de leur cours. Rebecca E. Zietlow est professeure invitée au Vermont Law SchoolÌýet Charles W. FornoffÌýProfessor of Law and ValuesÌýà la Faculté de droit. ElleÌýest l'auteure de Enforcing Equality: Congress, the Constitution and the Protection of Individual Rights (NYU Press, 2006) et The Forgotten Emancipator: James Mitchell Ashley and the Ideological Origins of Reconstruction (Cambridge University Press, 2017).
La conférence de la professeure Zietlow a retracé l'histoire et la théorie derrière le treizième amendement à la Constitution des États-Unis, celui abolissant l'esclavage, et son impact sur les droits civils et les droits des travailleurs et travailleuses aux États-Unis. S'inspirant de ses recherches approfondies sur le sujet qui ont mené à la publication de son plus récent ouvrage, The Forgotten Emancipator: James Mitchell Ashley and the Ideological Origins of Reconstruction (Cambridge University Press, 2017), la professeureÌýZietlow a raconté comment le mouvement anti-esclavagiste et le mouvement syndical naissant ont influencé l'idéologie égalitaire du travail libre de James Mitchell Ashley et de ses alliés, la vision même qui a inspiré le treizième amendement.
Cette conférence a été l’un des quatre événements marquants du Mois de l’histoire des Noirs organisés et parrainés parle LLDRL et la Chaire de recherche du Canada en droit transnational du travail et développement.ÌýUn récapitulatif de ces événements est disponibleÌýici.
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Black Professors Speak: Â鶹Çø Renaissance?
8 févrierÌý2018 - Faculté de droit, Université Â鶹ÇøÌý
Dans le cadre des célébrations du Mois de l’histoire des Noirs, le LLDRL a organisé le premier panel public contemporain de professeur-e-s noir-e-s de l'Université Â鶹Çø. Les professeur-e-s Nii A. Addy (Faculté de gestion Desautels), Adelle Blackett (Faculté de droit), Anita Brown Johnson (Faculté de médecine), Lawrence Goodridge (Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement), Patricia Hewlin (Faculté de gestion Desautels), Philip SS Howard (Faculté des sciences de l’éducation), Momar Ndao (Département de microbiologie et d'immunologie) et le professeur émérite Glyne Piggott ont tous et toutes contribué à l’échange en partageant leurs réflexions sur l'équité et la diversité à l'Université Â鶹Çø; ils ont aussi célébré l'Å“uvre, le dévouement et le mentorat de leurs collègues. Ce panel a également profité de l'occasion pour rendre hommage au professeur réputé Glyne Piggott et commémorerÌýleÌýpremier professeur noir à l'Université Â鶹Çø, le docteurÌýErnest Melville Duporte.
Cet événement était coparrainé par la Chaire de recherche du Canada en droit transnational du travail et développement, le Laboratoire de recherche sur le droit du travail et le développement, la Faculté de droit et leBureau de l'éducation en équité sociale et diversité de l’Université Â鶹Çø.
Cette conférence a été l’un des quatre événements marquants du Mois de l’histoire des Noirs organisés et parrainés parle LLDRL et la Chaire de recherche du Canada en droit transnational du travail et développement.ÌýUn récapitulatif de ces événements est disponibleÌýici.Ìý
Making International Trade more Equitable
29 janvierÌý2018 - Faculté de droit, Université Â鶹Çø
Au milieu des renégociations de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), la LLDRL a invité Risa Schwartz à discuter des politiques commerciales progressistes en vogue au Canada et de leurs impacts potentiels sur les peuples autochtones des trois nations concernées. Lors de cette conférence, la praticienne Risa Schwartz a fait valoir que la renégociation de l'ALENA offreÌýune occasion unique de mieux aligner le commerce et les investissements internationaux avec le droit international des droits de l'homme et des peuples autochtones: l'inclusion possible d'un chapitre sur les personnes autochtones dans l'ALENA représenteraitÌýuneÌýmesure audacieuse et efficace visantÌýla protection des droits des peuples autochtones et permettant deÌýrenforcerÌýleurÌýparticipation dans leÌýcommerce international. Schwartz a ajouté que l'inclusion d'un chapitre dédié auxÌýpeuples autochtones ne devrait pas simplement être perçue comme une mesure purement sociale n'ayant aucuneÌývaleur économiqueÌý- une telle suggestionÌýignore les importantes populations autochtones des États-Unis, du Mexique etÌýdu Canada et la possibilité d'améliorer leur situation économique grâce au commerce progressif et à l'ALENA.
Risa Schwartz est une avocate indépendante spécialisée dans le droit international et les intersections entre le droit commercial, le droit de l'environnement et les droits des peuples autochtones. Elle a occupé les postes de conseillère auprès du ministère des Affaires autochtones de l'Ontario et du ministère de l'Environnement et du changement climatique et a travaillé comme juriste à l'Organisation mondiale du commerce à Genève, en Suisse. Auparavant, elle a été chercheuse principale au sein du programme de recherche en droit international du CIGI, où elle a effectué des recherches sur le droit et les politiques visant à renforcer la participation des peuples autochtones au droit international et à la conclusion de traités.
Cet événement a eu lieu dans le cadre du CycleÌýdes conférences LLDRL.
Comparative Labour Law: Is it Still Useful?
1 novembre, 2017 - Faculté de droit, Université Â鶹Çø
En novembre 2017, le LLDRL a invité Mme Anne Trebilcock,Ìýanciennement directrice du bureau du conseiller juridique du Bureau international du travailÌýet membre du comité consultatif du LLDRL, à présenter une conférence sur les avantages et les inconvénients du droit du travail comparé. Ayant travaillé pendant près de 25 ans sur des questions de droit international public, de normes internationales du travail, de droit du travail comparé, de principes et de droits fondamentaux duÌýtravailÌýen tant que directrice du bureau du conseiller juridique du Bureau international du Travail, Mme Trebilcock a partagé son expertise avec une salle remplie d'étudiant-e-s etÌýpraticien-ne-s dans le domaine du droit du travail.Ìý
Anne Trebilcock's est actuellement associée à l'Institut de droit du travail de l'Université Georg-August de Göttingen, en Allemagne, et a donné des conférences dans diverses universités. Elle a co-édité avec le professeur Adelle Blackett le manuel de recherche sur le droit transnationalÌýdu travail (The Research Handbook on Transnational Labour Law)Ìýet prépare actuellement uneÌýcollection de recherche sur le droit du travail comparé. Elle a beaucoup écrit sur le droit du travail, le droit international et les droits humains.Ìý
La visite de Mme Anne Trebilcock a été parrainée par la Chaire de recherche du Canada sur le droit transnational du travail et le développement.Ìý
Cet événement a eu lieu dans le cadre du CycleÌýdes conférences LLDRL.
You Shall Have the Body: Slavery, Property Rights and Resistance in Canada
12 septembreÌý2017 - Faculté de droit, Université Â鶹Çø
S’inscrivant dans la continuité de l'enseignement sur l'esclavage et le droit à la Faculté de droit (cours initialement offert par la professeure Adelle Blackett en 2016-2017), le LLDRL a invité le professeur Barrington Walker a présenter une conférence surÌýl'esclavage, les droits de propriété et la résistance au Canada.ÌýCette conférence ouverte au public a eu lieu lors d’une séance plénière spéciale du cours de droit des biens, permettant ainsi à tous les étudiants et toutes les étudiantes de deuxièmeÌýannée de droitÌýÌýd’yÌýassister dans le cadre de leur cours.ÌýAu cours de cette séance plénière, les étudiants ont eu un aperçu de l'histoire sociale et économique de l'esclavage au Canada et ont appris comment l'institution de l'esclavage était soutenue par la loi - et en particulier par le droit des biens. Le professeur Walker a également abordé l'utilisation de la loi par les esclaves comme outil de résistance à l'institution de l'esclavage. Tout au long de la conférence, les étudiants ont été invités à se poser les questions suivantes: Comment définit-on la propriété et les biensÌýet en quoi ces définitions ont-ellesÌýfaçonné l'histoire au fil du temps? Que voulons-nous dire quand nous disons que la propriétéÌýa été socialement construite? Et enfin, comment les lois sur la propriété (le droit des biens)Ìýont-elles été utilisées pour justifier des actions racistes et discriminatoires dans un passé lointain et plus récent?
Barrington Walker est professeur au département d'histoire de l'Université Queen's. Ses domaines d’enseignement et de recherche portent sur l’histoire des Noirs, l’immigration raciale et le droit. Son travail cherche à éclairer les contours de la modernité canadienne en explorant l'émergence du Canada en tant qu'État racial à travers ses histoires de suprématie blanche, d'esclavage, de colonisation / immigration, de ségrégation et de Jim Crowism. Le Professeur Walker est préoccupé par la légitimité deÌýces pratiques par l'état de droit et les institutions juridiques.
Cet événement était co-parrainé par le LLDRL et la Chaire de recherche du Canada sur le droit du travail et le développement transnationaux.
Cet événement a eu lieu dans le cadre du CycleÌýdesÌýconférences LLDRL.
Le droit du travail et le développement: Le LLDRL au 85e congrès de l'ACFAS
11 mai 2017 - Faculté d'ingénierie, Université Â鶹Çø
En mai 2017, de nombreux membres du LLDRL ont participé à un symposium d'une journée sur le droit du travail et le développement, organisé dans le cadre du 85ème congrès annuel de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS). Ce symposium a lié le droit du travail et le développement économique par le partage de recherches récentes et en cours sur la réglementation du travail informel, rural et domestique. La responsabilité sociale des entreprises et la manière dont les micro-entrepreneurs sont régulés ont également fait partie des réflexions de la journée, ainsi que des conversations sur la justice sociale au travail.
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