Une méthode plus écologiquement durable pour produire des nanocristaux
La cellulose provenant de la pâte de bois et la chitine issue de la carapace des crabes, des homards et d’autres crustacés sont deux ressources renouvelables qui permettent de produire des nanocristaux très polyvalents et utiles pour la fabrication d’une foule de choses, dont des produits pharmaceutiques, des cosmétiques et des additifs industriels.
Sous la direction d’, professeure de chimie à l’Université Â鶹Çø, de Tony Jin, étudiant aux cycles supérieurs, et d’Edmond Lam, un collaborateur du Conseil national de recherches Canada, une équipe a mis au point une nouvelle méthode écologique pour produire ces nanocristaux par l’entremise d’un processus de vieillissement avec un agitateur dans des conditions d’humidité élevée. Cette nouvelle technique représente une avancée par rapport aux méthodes existantes puisqu’elle coûte moins cher, consomme moins d’eau et ne nécessite pas de solvants toxiques, tout en donnant un meilleur rendement.
« Ce travail de recherche est important parce que dans l’industrie des pâtes et papiers, et le secteur du traitement des déchets de crustacés, la consommation d’eau et la production d’eaux usées sont les principaux problèmes environnementaux et, en conséquence, les principaux freins à ces activités industrielles », a expliqué la Pre Moores.
L’étude, dont les résultats ont été publiés dans , s’appuie sur les progrès novateurs déjà réalisés par des chercheurs de l’Université Â鶹Çø dans le domaine de la mécanochimie sans solvant, où la force physique (broyage, agitation, mouture, etc.) est utilisée pour provoquer des réactions chimiques. En combinant une technique de broyage avec un processus de vieillissement dans un environnement où le taux d’humidité est élevé, les chercheurs ont pu produire des nanocristaux de grande qualité, et ce, avec un plus grand contrôle qu’avec l’utilisation exclusive de méthodes mécaniques.
L’article «  », par Tony Jin et coll., a été publié dans Angewandte Chemie. |
L’Université Â鶹Çø
Fondée en 1821, à Montréal, au Québec, l’Université Â鶹Çø figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat et se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Institution d’enseignement supérieur de renommée mondiale, l’Université Â鶹Çø exerce ses activités de recherche dans trois campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 39 000 étudiants, dont plus de 10 400 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 étudiants internationaux représentant 30 % de sa population étudiante. Au-delà de la moitié des étudiants de l’Université Â鶹Çø ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 20 % sont francophones.
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