Le 19 novembre, le Centre Dobson pour l’entrepreneuriat a annoncé la création du Microprogramme de démarrage d’entreprise : entrepreneures, dont le lancement est prévu pour l’automne 2022. Cette annonce a été faite au terme de deux semaines d’activités soulignant la Journée internationale de l’entrepreneuriat féminin, au cours desquelles le Centre Dobson a publié chaque jour des témoignages vidéo d’entrepreneures mcgilloises qui s’illustrent sur la scène montréalaise et ailleurs.
Échelonné sur huit semaines, le programme guidera les entrepreneures montantes dans les premières étapes de conceptualisation et d’établissement d’entreprises viables. Au menu : des ateliers pratiques, des activités et des tables rondes visant à fournir afin d’acquérir les compétences en création, en finances, en technologie et en communication nécessaires à la mise sur pied d’une entreprise prospère.
Les participantes exploreront des sujets variés et apprendront notamment à bâtir une image et un message cohérents, à faire une présentation aux investisseurs percutante et à gérer le budget d’une jeune entreprise. Chaque cours vise à fournir les outils qui permettent de donner de l’envergure à un projet, étape par étape. Dirigé par des entrepreneures bien établies et des cheffes de file du secteur, le modèle de mentorat du programme proposera également un encadrement personnalisé.
Un réseau de mentores
De nombreuses entrepreneures mcgilloises ont dit souhaiter être mentorées par des créatrices d’entreprises. Ainsi, l’objectif principal du programme est de donner aux participantes l’accès à un riche réseau de femmes qui, comme elles, sont déterminées à mettre sur pied des entreprises novatrices aux retombées concrètes.
« Guidées par d’autres entrepreneures et des expertes, les nouvelles entrepreneures bâtissent leur confiance en elles et font leur place », explique Marie-Josée Lamothe, professeure praticienne à la Faculté de gestion et directrice des études au Centre Dobson. « Nous voulons donner à ces femmes les moyens de devenir des entrepreneures fortes et pleines d’assurance qui croient en leurs idées et veulent investir dans leur milieu de vie. »
Â鶹Çř, terreau fertile pour l’entrepreneuriat
Le Microprogramme de démarrage d’entreprise : entrepreneures s’inscrit dans une vague de nouvelles initiatives proposées par le Centre Dobson. Il voit le jour peu de temps après le lancement de deux programmes axés sur les entreprises en démarrage dans les domaines de l’innovation en neurosciences et des sciences de la santé, dont la création a été stimulée par une recrudescence de la recherche dans les facultés correspondantes.
« Au Centre Dobson, nous soutenons tous les entrepreneurs de Â鶹Çř », prĂ©cise Kika Armata, gestionnaire de programmes au Centre Dobson. « Nous devons rester Ă l’écoute de nos crĂ©ateurs d’entreprise et nous adapter pour rĂ©pondre Ă leurs besoins qui Ă©voluent au fil des Ă©tapes. »
Le programme renforcera la facette collaborative du Centre Dobson en créant des liens entre les entrepreneures et en ouvrant à ces femmes les portes d’un réseau mondial d’acteurs de changement. Ces nouvelles fondatrices d’entreprises pourront également participer à d’autres initiatives du Centre Dobson, notamment le camp et le concours de la Coupe Dobson, le programme Accélérateur et le Cercle de mentorat Dobson.
Vers la fin de l’écart entre les sexes
Le Centre Dobson et son vaste Ă©cosystème occupent une place de choix dans le monde de l’entrepreneuriat au Canada et dans le monde entier. Au palmarès universitaire PitchBook, Â鶹Çř dĂ©tient le premier rang au pays pour le plus grand nombre de femmes d’affaires prospères en 2020 et 2021. Comme l’indique le rapport annuel publiĂ© en mai 2021, le Centre Dobson a concrĂ©tisĂ© le dĂ©marrage de 450 jeunes pousses dans 36 pays, et il entretient des partenariats avec 24 universitĂ©s. Et surtout, les femmes comptent dĂ©sormais pour 50 % des gens d’affaires soutenus par le Centre Dobson. Il s’agit d’une statistique remarquable, surtout lorsqu’on sait que les femmes reprĂ©sentent moins de 30 % des entrepreneurs au QuĂ©bec et au Canada.
Marie Josée Lamothe ajoute que la diversité entrepreneuriale a des répercussions économiques importantes. « Nous outillons des personnes dont les actions transcendent les frontières générationnelles, socioéconomiques, culturelles, géographiques, de genre et de secteur d’activités. C’est un immense privilège de jouer un rôle aussi essentiel pour combler les écarts de représentation dans le monde des affaires. »
