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Â鶹Çř Library launches Missing Voices Website & Lost Voices Podcast

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Lost Voices Podcast Icon
Published: 27 March 2023

Le français suit

Â鶹Çř Library is pleased to announce the launch of the Missing Voices: South Asian Perspectives on The Gwillim Archives and Lost Voices , developed with funding from the investment program.

As museums, libraries, and archives around the world confront the colonial legacy of their collections, Missing Voices & Lost Voices explore this theme as it relates to created by two British sisters living in South India in the early 19th century, and asks the question: Whose voices are missing from historical archives like these? Join scholars, archivists, journalists, and young women in North America and India as they explore the paintings from three different perspectives: What value does a colonial collection hold for modern scholars? How do people in South Asian communities in Canada today look at their own pasts and create their own archives? How do women in Chennai today engage with these images of their environment from 200 years ago?

Missing Voice website

The Missing Voices looks at how archives are being created by South Asian women today, and how scholars in India and in the South Asian diaspora confront the legacy of colonialism in archives that detail the lives and work of colonizers. Site contributor Minakshi Menon and Â鶹Çř Research Associate, Department of the Social Studies of Medicine says, “The Gwillim archive is a treasure for both scholars and members of the public interested in colonial natural knowledge-making in the early nineteenth century. The Gwillim sisters were fine empiricists—careful observers of the natural and social worlds of early colonial Madras. Their lively correspondence acts as a strong corrective to patronizing stereotypes of women in science in the nineteenth century. The letters are indispensable for my research on the history of botany in colonial India.”

Lost Voices podcast

In this , journalist Alisha Sawhney dives into the Gwillim archives, asks questions, and reaches out to her network to see how young Canadians of South Asians heritage are preserving diverse voices. Sawhney reflects, “Creating Lost Voices was an exciting opportunity for me as a journalist. Throughout the show, all the womens' stories were anchored by a desire to come to an alternative account of our histories — one that brings together our fragmented stories for a version of history that feels closer to the truth. It was eye-opening to learn that so many South Asian women are searching for digital avenues to explore and share the details that make up their dual identities. So much of how our diaspora documents our day-to-day lives will inform the future of the archiving industry. Most of the digital remnants we leave behind can't be subjected to the same scholarly analysis as the Gwillim paintings. However, the social-media-driven archives that are being created by South Asians help generate an appetite for history beyond scholarly circles – this is very exciting.”

Project partners include Rare Books and Special Collections and Digital Initiatives units at Â鶹Çř Library, South Asia Collection Museum (Norwich, UK), DakshinaChitra Museum (Chennai, India), Aga Khan Museum (Toronto, Canada).

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About

Â鶹Çř Library advances teaching, learning, research, and community service by providing outstanding collections, access to the world of knowledge, excellence in service and an appropriate library environment, all of which are client-focused and responsive to the needs of the Â鶹Çř community.

Digital Museums Canada is managed by the Canadian Museum of History, with the financial support of the Government of Canada. The Digital Museums Canada investment program helps build digital capacity in Canadian museums and heritage organizations and gives Canadians unique access to diverse stories and experiences.

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La Bibliothèque de Â鶹Çř lance le site Web Voix manquantes et le balado Les voix perdues


C’est avec joie que la Bibliothèque de Â鶹Çř lance le Voix manquantes : Perspectives sud-asiatiques sur les archives Gwillim et le Les voix perdues, qui ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s grâce Ă  des fonds du programme d’investissement de .

Alors que des musées, des bibliothèques et des archives autour du globe sont aux prises avec l’héritage colonialiste de leurs collections, Voix manquantes et Les voix perdues explorent ce thème associé à , oeuvre de deux soeurs britanniques qui ont vécu dans le sud de l’Inde au début du XIXe siècle. Une question se pose : à qui appartiennent les voix manquantes de ces archives? Emboîtez le pas à des érudits, des archivistes, des journalistes et des jeunes femmes en Amérique du Nord et en Inde pour explorer les peintures exprimant trois points de vue différents : quelle valeur une collection coloniale recèle-t-elle pour les érudits contemporains, quel regard les Canadiens d’origine sud-asiatique jettent-ils sur leur passé et comment créent-ils leurs propres archives, et comment les femmes de Chennai voient-elles aujourd’hui ces images produites il y a plus de 200 ans?

Le site Web Voix manquantes
Le nous apprend comment des femmes sud-asiatiques créent ces archives aujourd’hui et comment des érudits de l’Inde et la diaspora sud-asiatique confrontent l’héritage laissé par le colonialisme dans les archives décrivant en détail la vie et le travail des colonisateurs. Selon Minakshi Menon, qui a contribué à l’élaboration du site et qui est chercheure associée au Département d’études sociales de la médecine : « Les archives Gwillim sont un trésor tant pour les érudits que pour le grand public qui s’intéresse à l’acquisition de connaissances naturelles coloniales au début du XIXe siècle. Les soeurs Gwillim étaient des empiristes de bon aloi, soit des observatrices attentives des univers naturel et social au début du colonialisme à Madras. Leur correspondance animée oppose un démenti ferme aux stéréotypes associés aux femmes en sciences au XIXe siècle. Leurs lettres sont indispensables aux fins de ma recherche sur l’histoire de la botanique dans l’Inde coloniale. »


Le balado Les voix perdues
Dans ce , la journaliste Alisha Sawhney plonge dans les archives Gwillim, pose des questions et fait appel à son réseau pour savoir comment des jeunes sud-asiatiques préservent une diversité de voix. De nous confier Mme Sawhney : « La création de Les voix perdues m’a fourni une occasion emballante à titre de journaliste. Au fil du balado, toutes les histoires des femmes étaient ancrées dans le désir de produire une version de rechange de nos antécédents — qui unit nos antécédents fragmentés en faveur d’une version de l’Histoire qui donne une impression de rapprochement avec la vérité. Apprendre qu’autant de femmes sud-asiatiques cherchent des voies numériques pour explorer et diffuser le détail de leur double identité a été vraiment révélateur. À l’avenir, nombre de nos documents issus de la diaspora alimenteront l’industrie de l’archivage. La plupart des reliquats numériques que nous laissons derrière nous ne peuvent pas faire l’objet de la même analyse de la part d’érudits que les peintures des soeurs Elizabeth Gwillim et Mary Symonds. Cela dit, les archives sur réseaux sociaux que créent les personnes sud-asiatiques contribuent à ouvrir l’appétit pour l’Histoire hors des cercles érudits et suscitent ainsi beaucoup d’enthousiasme. »


Au nombre des partenaires de ce projet, mentionnons les Livres rares et collections spĂ©cialisĂ©es et les unitĂ©s des initiatives numĂ©riques de la Bibliothèque de Â鶹Çř, le South Asia Collection Museum (Ă  Norwich, au R.-U.), le musĂ©e DakshinaChitra (Ă  Chennai, en Inde) et le musĂ©e Aga Khan (Ă  Toronto, au Canada).


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Ă€ propos

La Bibliothèque de Â鶹Çř fait progresser l’enseignement, l’apprentissage, la recherche et les services communautaires en proposant des collections remarquables, un accès au monde de la connaissance, un service marquĂ© au coin de l’excellence et des bibliothèques appropriĂ©es qui sont tous axĂ©s sur le client et sensibles aux besoins de la communautĂ© mcgilloise.

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